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 La question du soi...

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Myriam
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Myriam


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MessageSujet: La question du soi...   La question du soi... EmptyMar 31 Mai 2011 - 18:49

Un texte qui donne sa vision du soi (supérieur)...

"L’être aural, inspirateur des channelings

Ce type d’expériences suprasensibles échoit aux hommes et aux femmes disposant d’une grande sensitivité naturellement ou par entraînement, ou possédant des propriétés médiumniques leur permettant de saisir de temps à autre des impressions du Soi supérieur (en particulier au moyen d’intuitions, de rêves ou de visions), ou parfois d’être confrontés directement avec lui.

Extraits.
On peut dire que chaque microcosme (être humain) connaît deux personnalités, l’une « terrestre » (le moi inférieur, la personnalité) et l’autre « aurale », « céleste » (le moi supérieur, l’être aural).
Selon la littérature mystique et surtout occulte, la personnalité aurale est le plus souvent désignée comme étant le Soi supérieur, l’Homme vrai, le Dieu en nous – saint Augustin reconnaîtra en lui le Dieu unique, « créateur du ciel et de la terre », Mme Blavatsky le nomme « second Moi », R. Steiner l’appelle « Gardien du seuil », C. G. Jung l’identifie comme « Numéro 2 » – ce qui constitue, d’un point de vue gnostique, une erreur dramatique, aux conséquences incalculables.

Il s’agit ici d’un phénomène éhonté d’usurpation d’identité qui, dans le passé, a conduit nombre de chercheurs sincères à se fourvoyer dans des voies sans issue de type religieux, mystique, occulte ou magique. Le vrai Dieu dans le microcosme n’est pas ce « Dieu des vengeances, qui [est] en même temps la source des miséricordes » (saint Augustin, Aurobindo), ce « Dieu du Tout » qui ignore qu’ « un autre existe à part lui », mais la monade double. La source de ce drame réside dans le fait que Lucifer-Satan, c’està- dire l’Antichrist, l’Esprit du monde, peut apparaître à la conscience humaine, aussi bien comme un « ange de Lumière » (Lucifer), comme ce fut le cas pour de nombreux saints et mystiques (pensons ici à Plotin, saint Augustin, Hildegarde de Bingen, saint Bernard de Clairvaux, saint François d’Assise...) que comme « ange de Ténèbres » (Satan ; c’est ainsi qu’il apparut par exemple à Hitler).

Nombreux de par le monde sont les soi-disant « guides » (enseignants spirituels, maîtres occultes, saints, autorités religieuses, gourous, thérapeutes...) qui exhortent leurs élèves, leurs adeptes ou leurs clients à réaliser une union parfaite avec ce Soi supérieur, ce Sur-Moi. De fait, nombreux sont ceux qui, au cours d’expériences d’extatiques (états de conscience cosmique), croient en toute bonne foi entrer en contact avec Dieu ou avec des Maîtres désincarnés, des saints, des anges, des esprits lumineux, alors qu’en réalité ils ne voient que leur propre prototype aural. Toutes les expériences d’apparition de Krishna, de Bouddha, du Messie, de Jésus, de la Vierge, du Prophète, de Ali et autres, obtenues au cours d’exaltations mystiques, ont absolument le même fondement, à savoir l’être aural dans le microcosme.

Pour illustrer ce phénomène, on peut citer comme exemple le cas de Thérèse Neumann, la célèbre porteuse de stigmates, adorée un peu partout comme un miracle de l’Église catholique : celle-ci n’a pas été la victime d’une illusion ou d’une emprise de la sphère réflectrice [monde astral], elle a seulement réalisé une « liaison occulte négative » avec son propre être aural, qui lui est apparu sous la forme d’une « vierge céleste ».
De manière générale, ce même jugement peut être appliqué à de nombreux témoignages dont la littérature religieuse, mystique, et occultiste, et plus spécialement celle du Nouvel Âge, s’est fait l’écho.

Parmi les exemples les plus caractéristiques, nous citerons les fameuses Lettres des Mahatmas [Morya, Kuthumi] de A. P. Sinnet (Adyar, 1990 ) , les Messages de Maitreya le Christ, de B. Creme (Partage publication, 1997), les Conversations avec Dieu de Neale Donald Walsch (J’ai Lu, 1997), Seth de Jane Roberts (Mortagne, Canada, Ottawa, 1993), ou encore les Dialogues avec l’ange de Gitta Mallasz (Aubier-Montaigne, 1990), ouvrages qui ont tous connu un très grand succès public dans le monde entier.

D’une manière générale, ce type d’expériences suprasensibles échoit aux hommes et aux femmes disposant d’une grande sensitivité naturellement ou par entraînement, ou possédant des propriétés médiumniques leur permettant de saisir de temps à autre des impressions du Soi supérieur (en particulier au moyen d’intuitions, de rêves ou de visions), ou parfois d’être confrontés directement avec lui.

Jung, lors d’une phase critique de sa confrontation avec l’inconscient – décembre 1913 –, se prit lui-même pour un « dieu à tête de lion » (Deus Leontokephalos, Abraxas) et se crut initié au « mystère de la déification » du culte de Mithra ; suite à cela, il en vint à se persuader qu’il était « le Christ aryen » et que sa mission était d’établir, au moyen de la psychologie des profondeurs, une nouvelle religion des Mystères [les mystères jungiens] compatible avec notre modernité.

Dans la plupart des cas, les expériences de montée de la kundalini à partir de la base de la colonne vertébrale (yoga de la Force ascendante), ou de descente de la kundalini à partir du sommet du crâne (yoga de la Force descendante), sont à l’origine de ces différents phénomènes d’« obombrement de la conscience » : celles-ci ont en fait pour principal effet, non de nous faire « rencontrer Dieu » comme le croient volontiers ceux qui sont soumis au terrible « effet d’intoxication » produit par cette expérience intérieure suprasensible, mais le Démiurge de notre propre microcosme, notre véritable « Père-Mère » ou « Créateur ». En outre, elles placent définitivement notre conscience sous l’influence de l’Inconscient collectif et des forces archétypales liées à la Mémoire de la Nature et au passé le plus reculé de l’humanité. L’emprise des forces naturelles « dialectiques » est alors fermement établie sur la personnalité humaine par l’intermédiaire des deux pôles du feu du serpent, et le candidat est alors irrémédiablement perdu pour la « Grande Libération » (au sens gnostique).

S’agissant donc d’une « mystification » – sous la forme d’une manipulation extrêmement subtile et raffinée de la conscience –, nous comprenons ainsi mieux pourquoi les transfiguristes rejettent l’approche « régressive-évolutive » (P. Weil) recommandée par les mystiques, les ésotéristes, les magiciens ou les psychothérapeutes transpersonnels – laquelle consiste à éveiller les kundalini du bassin ou de la tête pour atteindre à la conscience cosmique –, et pourquoi ils insistent sur le fait que cette forme céleste, angélique (Soi aural) ne doit pas être confondue avec la stature primordiale qui doit renaître dans la microcosme et qui, seule, permettra au véritable Adam céleste (l’Âme vivante devenue Esprit vivifiant) de se libérer de l’emprise de la nature de la mort et de réintégrer le règne des Hommes originels, le Royaume Immuable.

Ce n’est donc pas seulement la stature terrestre du microcosme, la personnalité, qui doit être renouvelée par la transfiguration, mais également cette forme céleste correspondant au firmament aural : « La Lumière Originelle [doit reprendre] son ancienne place. [Pour cela], un nouveau ciel et une nouvelle terre seront créés. Le soleil latent dans l’être aural s’allumera et son miroir, sa lune, l’atome-étincelle d’esprit, commencera son orbite. C’est sur cette base que l’Homme nouveau se dressera. »

Seul celui qui se vainc lui-même, par la connaissance de soi, et met fin à l’existence de l’être aural, du Soi supérieur, sous sa forme actuelle, peut triompher du monde et affaiblir l’emprise de la nature « pécheresse » sur l’humanité ; et cela, de telle sorte que la dialectique ne puisse plus se rétablir et que prenne définitivement fin la Grande Guerre des Ténèbres contre la Lumière, de l’Ignorance contre la Connaissance. Comme le dit la Bible, « Celui qui parvient à se vaincre lui-même [grâce à l’apparition du Tout Autre et la dissolution du moi et du Soi], est plus grand que celui qui prend une ville. »

http://manicheism.free.fr/

Lire aussi : L'ombre des choses á venir (partie 1)
http://manicheism.free.fr/maniblog/maniombre1.pdf

Et : L'ombre des choses á venir (partie 2)
http://manicheism.free.fr/maniblog/maniombre2.pdf

« Celui qui parvient à se vaincre lui-même [grâce à l’apparition du Tout Autre et la dissolution du moi et du Soi], est plus grand que celui qui prend une ville. »

Drôle car cette dernière phrase me semblait pourtant sortir du Tao ou du bouddhisme originel...

en même temps, peut-on dissoudre ce qui n'est peut-être qu'une illusion ? ce qui n'est pas né, ne peut mourir...



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