Que sait-on vraiment du cerveau ?
Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qu’il voit et ce dont il se souvient.
Il existe des centaines de suppositions qui ne sont pas vraies. Si nous nous laissons guider par l’histoire, bien des choses qui paraissent évidentes, s’avèrent inexactes.
Le cerveau traite 400 milliards de bits d’informations par seconde, bien que nous n’en ayons conscience que de deux mille. Ces deux mille bits d’informations font seulement référence à l’environnement, à notre corps et au temps. Nous ne voyons que la pointe de l’iceberg du monde dans lequel nous vivons.
Des expériences scientifiques ont permis de constater que si l’on examine le cerveau d’une personne grâce aux techniques informatisées et qu’on lui demande de regarder un objet, certaines parties du cerveau s’illuminent. Si on lui demande ensuite d’imaginer le même objet, les yeux fermés, les mêmes parties du cerveau s’illuminent, comme s’il le regardait. Les chercheurs se demandent : voyons nous avec nos yeux ou avec notre cerveau ? Qu’est-ce que la réalité ?
Que sait-on vraiment de la mémoire ?
Le cerveau agit de telle sorte qu’on ne voit que ce qui nous paraît possible. Une histoire raconte : quand la flottille de Christophe Colomb arriva aux Caraïbes, les indiens d’Amérique ne voyaient pas les bateaux parce que leur cerveau ignorait l’existence de ces caravelles. Cependant, un chaman remarqua que des ondes se formaient dans la mer, mais il ne voyait aucun bateau. Il observa l’horizon tous les jours et finalement les aperçut. Les autres lui faisant confiance et le croyant, réussirent également à voir les caravelles.
Nous voyons toujours une chose après son reflet dans le miroir de la mémoire. Le reste de la réalité pénètre notre cerveau mais nous ne l’intégrons pas.
Que sait-on vraiment de la physique quantique ?
De tout l’espace que contiennent les atomes et les molécules, les particules représentent une infime partie du volume de cet atome ou de cette molécule. Ce sont les particules fondamentales, le reste n’est que vide.
Les scientifiques ont toujours considéré la matière comme la plus haute expression de ce qui est statique et prévisible. Il faut cependant reconnaître que même le monde matériel qui nous entoure, les chaises, les tables, les chambres, les tapis…, ne sont que des mouvements possibles de la conscience. La physique quantique le dit très clairement.
Selon Heisenberg, codécouvreur de la physique quantique, les atomes ne sont pas des choses ; ce sont seulement des tendances. La physique quantique calcule seulement des possibilités. Mais si nous acceptons cela, nous nous demandons immédiatement : qui ou quoi choisit, parmi toutes ces possibilités, celle qui sera l’expérience en soi ?
Que sait-on vraiment de nos émotions ?
Les émotions servent à stocker quelque chose de chimique dans la mémoire à long terme. Il y a une substance chimique pour chaque émotion que nous éprouvons.
Dès que nous éprouvons cette émotion dans notre corps ou notre cerveau, nous réunissons les peptides et nous les déversons dans le sang. Chaque cellule de notre corps est dotée de récepteurs situés à l'extérieur. Quand un peptide atteint une cellule, c'est comme un verrou qui n'a qu'une clé. Il s'agrippe à la surface du récepteur. Il fait bouger le récepteur, comme s'il sonnait à la porte. Il envoie un signal à la cellule. Que la fête commence !
Qui régit la façon dont nous maîtrisons nos émotions et nos réactions ? Si on répète souvent le même exercice, les neurones créent une relation durable. Si on est en colère tous les jours, ou qu'on se sent frustré, si on souffre tous les jours, ou qu'on se sent brimé au quotidien, on alimente quotidiennement ce réseau neuronal. Ce réseau a alors une relation durable avec toutes les cellules nerveuses qui déterminent notre personnalité.
Si on ne réagit pas par automatisme, si on observe ce qui se passe, nous ne sommes plus un être émotif qui réagit machinalement à son environnement. Les émotions sont-elles mauvaises ? Non, elles sont vivantes. Elles avivent nos expériences. Le problème, c'est notre dépendance. La plupart des gens n'ont pas conscience que leur dépendance aux émotions n'est pas uniquement psychique, mais aussi biochimique.
Si on ne peut pas maîtriser ses émotions, on en est dépendant. Nous sommes des émotions et vice versa. Chaque groupe de cellules qui vient se nourrir et repart pour guérir ou réparer quelque chose, est sous l'influence des émotions. On peut devenir accro à chaque neuropeptide et à chaque émotion.
Notre esprit crée littéralement notre corps. Tout commence dans la cellule. C'est une machine à fabriquer des protéines. Mais l'impulsion provient du cerveau.
Notre seul moyen, pour être un jour satisfaits de nous ne sera pas d'agir sur notre corps, mais sur notre esprit. Donc, si nous façonnons consciemment notre destin et si nous sommes spirituellement conscients que nos pensées peuvent affecter notre réalité et notre vie, car c'est la même chose, nous sommes alors outillés pour donner forme à notre journée.
Eh bien, le moment est venu de changer de cap sur la route de notre aventure!
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