Relevé sur un site d'un association de défense d'animaux :
des pensées à méditer .
La schizophrénie morale est un terme utilisé pour faire le parallèle entre le devoir de conscience morale que nous considérons comme tout à fait normal envers les humains et que nous occultons pour les animaux alors que des éléments probants nous invitent à respecter leur droit de vie, de liberté au même titre que les humains.
Selon nos fantasmes, nos intérêts propres, les animaux seront donc appréhendés comme des objets susceptibles de répondre à un désir, un besoin. Je crois aussi que si « la nature de l'homme est d'être libre », cette « nature d'être libre» doit s'accompagner d'un désir de réciprocité concernant les autres espèces dans une société qui aspire à l'équité et au civisme.
les personnes qui ne côtoient pas ou très peu les animaux sont celles qui sortent le plus d'inepties à leur sujet. Elles vivent dans l'illusion de leurs opinions, conditionnées par une société spéciste et complaisante, asservie par le biais d'une forme de « servitude morale volontaire », bien décrite par la Boétie, philosophe et poète du 16ème siècle, dans son "discours de la servitude volontaire".
Qui peut aujourd'hui nier que l'animal est un être sensible et qu'il peut souffrir physiquement et psychologiquement ?
Qui peut aujourd'hui nier que l'animal à une conscience qui perçoit son environnement, ses congénères ?
Nous ne valons pas plus qu'un animal face à la vie ! Sans cette perception-là, qui nous couvre d'humilité face aux espèces, les gens ne pourront pas changer en profondeur et se cantonneront à répéter bêtement ce qu'ils ont appris au cours du temps d'une société spéciste, matérialiste et agitée.
Bien sûr, des lois seront adoptées en faveur des animaux, et c'est très important pour nous sinon nous ne ferions pas ça, mais ne nous leurrons pas, le véritable changement doit se faire en profondeur.
C'est par cette disponibilité à l'autre, par la proximité aussi avec son environnement que les individus initialiseront cette transformation intérieure de notre société.
Autrement dit, sans le retour vers ce silence et cette disponibilité là, il n'y aura pas de changement profond dans notre société. Juste des phrases ça et là...et quelques lois qui répondront aux créatures de consommations que nous voulons être.
Les indiens disaient: "le coeur de l'homme se fane lorsqu'il est loin de la nature".
Ô combien ils avaient raison.
Une citation :
« On ne vous demande pas d'aimer les animaux mais foutez leur la paix... ».
: Pour Peter Singer (livre :
comment vivre av les animaux),
La libération des femmes, la libération des homosexuels (n’oublions pas celle des noirs, etc..) sont aujourd’hui très largement acceptés comme des luttes légitimes. Mais comment penser la situation que nous réservons aux animaux en particulier dans les élevages industriels ?
Penser la "libération", c’est tjrs élargir notre horizon moral de telles manières que des pratiques qui étaient jusque là considérées comme naturelles deviennent intolérables.