c'est une très bonne question ! en jouant sur les mots, on pourrait dire que la force du "mal", c'est de faire croire qu'il existe !
autrement dit, c'est la peur du mal que découle la paranoia, puis des traditions qui se basent là-dessus.Le "responsable" c'est l'orgueil : cette couche de ciment protectrice dans un premier temps, mais qui fige ensuite toute idée de changement, vu comme un mal potentiel.
Et en cela, la notion de mal diffère selon chacun : pour une personne sensible qui s'attelle à avoir des relations humaines riches, la pornographie sera un mal.Pour quelqu'un qui a des lacunes affectives ou "mal incarné", peut-être qu'un passage vers la lecture de magazine porno sera mieux que rien.
Et comme nous avons évolué de façon anarchique, c'est une des raisons pour lesquelles nous avons des difficultés à établir des règles de bien commun, et qu'il faut souvent-hélas-attendre des catastrophes type nazisme pour redéfinir une bonne fois les règles du mal : en l'occurrence la conquête militaire.
Aujourd'hui le problème est que pas assez de gens sont d'accord pour dire que la concentration financière et le pouvoir des sociétés opaques est un mal non admissible; peut-être faudra-t-il de nouveau de grandes souffrances pour décanter la situation...
je trouve que les livres "conversations avec Dieu" de Neal Walsch répondent bien à cette question